Je vous partageais un peu plus tôt dans la semaine que mon esprit conscient avait occulté une date fatidique de mon histoire familiale, le moment où celle qui m’a porté dans son ventre est retournée dans le ventre de la Terre.
Si j’ai vécu cette journée sans encombre, ne réalisant l’échéance que le lendemain, je m’étais sentie lourde et triste pendant la première partie de la journée, sans raison. Envie de rien d’autre que de ne rien faire. Esprit embrumé. Cœur un peu lourd.
J’ai, comme à mon habitude désormais, posé ma main sur ma poitrine pour interroger mon émotion sans y trouver quelconques explications plus convaincantes que ma fatigue post-Covid et les aléas qui vont avec toute vie, même épanouie. À la fin de la journée, je riais avec mes patients sans me rappeler le pourquoi de cette baisse d’énergie.
Et puis le lendemain. Réalisation du pourquoi du comment. Et je m’ébahis de la mémoire inconsciente du corps. Ce corps qui avait gardé en mémoire ce moment crucial où un matin, il y a 9 ans, je m’écroulais en criant une détresse pleine de larmes, un cri venu des profondeurs de mes entrailles, une douleur comme jamais je n’en avais connu jusqu’alors, la douleur de la perte.
Depuis quelques mois, je me forme aux “soins énergétiques”. Poser mes mains sur les corps pour les inviter à relâcher ce qui doit être laissé derrière. Conjuguer la réécriture que je propose à vos inconscients et s’assurer que le reste suit. Votre peau, vos organes, vos os ont une mémoire, la mémoire de votre histoire, parfois la mémoire de vos histoires, celles de vos ancêtres.
Tout bientôt, je vous proposerai ces soins, pause salvatrice dans vos moments d’égarements, pour venir rassurer votre chair et entendre son message.
“Tout va bien, je prends soin, tu peux te relâcher.” ❤️
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