Pourtant, c’est celle qui me pose le plus de problème au quotidien. J’ai des croyances profondément ancrées à propos de ma colère.
“Les personnes bienveillantes n’ont pas le droit de se mettre en colère.”
“Si tu es colère, c’est que le problème vient de toi.”
“On ne réagit pas avec de la colère quand on est alignée avec soi-même.”
J’en oublie l’utilité fondamentale de la colère qui, comme toutes les émotions, a sa pleine raison d’être. La colère intervient lorsqu’une de nos valeurs n’est pas respectée.
Alors, si je refuse de me mettre en colère, suis-je alignée avec mes valeurs ? Est-ce que je crois assez en celles-ci pour les défendre ?
Je crois surtout qu’on ne m’a jamais appris à exprimer cette colère. Toute mon enfance, j’ai modélisé une colère qui détruit tout sur ton passage ou une colère qui fait pleurer en catimini dans son coin. Aucune de ces versions ne me convient. Et quand, au détour d’une conversation, j’entends que la colère, c’est moche, c’est à taire, c’est inutile, c’est problématique, mon âme se resserre en dedans.
Alors je fais de la place pour de nouvelles croyances, la croyance que je peux accueillir ma colère sans qu’elle m’empoisonne, la libérer sans qu’elle ne blesse gratuitement, la faire vibrer pour sentir son énergie de feu. Je reprends ma responsabilité de la verbaliser et je rends à l’autre sa responsabilité de l’écouter.
J’ai le droit d’être une femme en colère.
Et pour m’aider, je participe dès ce week-end aux 3 sessions “Colère alchimique” de @beatadelcourt
Si tu as de la colère à mettre à ton service, rejoins-nous !