Il y a peu de choses à dire et tellement qui ont été partagées. Il y a tant de mots faisant partie de mon vocabulaire et je n’en trouve pourtant aucun pour décrire exactement cette expérience : mon immersion dans un cercle en compagnie de 18 autres femmes.
18 femmes qui m’ont porté pour descendre dans mes abîmes et y trouver de la lumière. 18 femmes inconnues avec qui j’avais tant à partager, à faire résonner. 18 femmes qui sont désormais mes sœurs, en témoigne le lien de laine rouge attaché à nos poignets, symbole de ce qui nous relie à chaque battement de nos cœurs.
Je ne savais pas ce que j’allais chercher dans cette retraite, je me suis contentée de suivre l’appel. Et ce quelque chose m’a finalement trouvé, l’éclosion de la femme qui attendait sagement son moment. Avec elles, je lui ai fait de la place pour devenir. J’ai été celle qui rit dans le silence, celle qui apprend à écouter, celle qui prend soin, celle qui caresse et qui mord, celle qui danse avec sa vulnérabilité sans en avoir honte, celle qui brûle et qui hurle dans la nuit, celle dont le ventre se tord, dont les pleurs nourrissent et dont les hanches s’ouvrent. Celle qui entend le froissement de la paix qui s’installe.
Je suis pleine de vide et c’est tellement beau. Ce vide si riche et si apaisant qui me rend vivante, qui me rend complète, qui me fait être là.
Je garderai toute ma vie cette sensation de nos yeux qui se croisent, de nos mains qui se serrent et de nos cœurs qui se rejoignent.
J’ai trouvé le mot, mes sœurs. Ce mot, c’est Puissantes ! 🔥
Merci @les__allumettes pour cette retraite à Gravito, en plein cœur du Portugal et de sa nature profonde. Je suis un peu plus là, un peu plus moi, grâce à toi.
Merci @halouny pour ta présence de feu follet.